Un premier article n’est jamais facile à écrire, particulièrement sur blogue, où tous les sujets féminins sont possibles. Je m’en rends bien compte ce soir. Je veux écrire des articles simples, vrais et qui feront sourire mes lecteurs, mais qui les interpelleront aussi de quelques façons que ce soit. J’ai donc mis ma musique d’inspiration favorite a.k.a The Beatles et je me suis lancée!

Ce soir, j’ai envie de vous parler brièvement de la vie post universitaire ou post cégep puisque je suis à cette phase de ma vie. Et, au passage, pour ceux qui ont terminé leurs études dans les dernières semaines, félicitations à vous tous!

Vous venez de terminer un programme qui je l’espère vous a fait découvrir un merveilleux métier. Vous êtes confiants, vous avez «masterisé» votre propre méthode d’étude. Vous avez même réussi à obtenir d’excellentes notes scolaires, une mention de votre doyen et peut-être même une bourse!  Vous êtes peut-être même la première personne de toute votre famille élargie à obtenir un diplôme d’études supérieures. Vous êtes sur un nuage, vous êtes ÉDUQUÉS.

BRAVO!

Vous envisagez l’avenir avec enthousiasme. Vous imaginez déjà les dépenses que vous ferez avec votre premier chèque de paye de l’emploi de madame que vous décrocherez dans les prochaines semaines, après votre voyage dans le sud si bien mérité.

On vous a même répété durant toute votre jeunesse que vous arriverez dans les parfaites conditions d’embauche. C’est-à-dire juste à temps pour prendre la place des baby-boomers. Vous aurez tellement d’offres d’emplois stimulants avec de bons salaires que vous ne saurez choisir.

Cependant, si vous croyez que votre calvaire était terminé, détrompez-vous IMMÉDIATEMENT! J’en fais actuellement l’expérience pour vous.

J’ai terminé mon baccalauréat en deux ans et demi, en décembre dernier, avec mentions et d’excellentes notes. J’ai moi-même forcé les choses pour terminer en décembre, je croyais avoir une longueur d’avance sur vous  finissants de ce beau printemps pluvieux… J’avais hâte de devenir une jeune professionnelle!

Toutefois, l’hiver a été long et rude et je n’ai trouvé «travail» qu’en avril!  Ce dit travail, bien qu’il soit dans une entreprise de renom et hyper stimulante, n’est qu’un contrat de travail de 3 mois. Conclusion : je serai à nouveau à la case départ dans quelques mois.

J’ai donc durement réalisé que dans la réalité, le marché du travail ne nous attend pas à grands bras ouverts jeunes gens. Sauf si vous êtes infirmièrs, informaticiens ou médecins. Les boomers se cramponnent solidement à leur poste. THEY WON’T LET GO!!

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J’ai aussi réalisé que janvier, février et mars ne sont pas de bons mois pour l’embauche. Bonne chose qu’ils soient passés et vous serez avertis. Pour ce qui est du pouvoir de vos notes scolaires, la rumeur était vraie. Personne ne veut réellement les voir, le diplôme suffit. Oui oui, ça vaut aussi dire que malheureusement un diplôme d’une moyenne de 60% à la même valeur que celui de 90%… Oui, c’est chien!

Se retrouver sur le marché de l’emploi est bien déstabilisant, l’inconnu quand les choses ne se passent pas aussi vite que l’on le désire laisse parfois place à un sentiment que j’ai tendrement nommé «dépression post-studiorum».

Pour ma part, la jeune femme ambitieuse en moi apprend actuellement à vivre au présent et attend patiemment (NOT) son opportunité qui la fera bondir aussi haut que ses 1 ou 2 fantaisies les plus folles!

Je suis curieuse,  comment avez-vous vécu votre étape post-studiorum?