Mon premier article sur ce blogue relatait de mon désarroi envers le monde du travail postuniversitaire, et je dois vous avouer que près de quatre mois plus tard, mon sort ne s’est pas tellement amélioré.

J’ai eu la chance de travailler comme contractuel dans un domaine qui me passionne réellement durant trois mois et demi avec une quinzaine de personnes qui, comme moi, se passionne de ce domaine. Ils m’ont appris un million de choses de leurs expériences . Malgré ma réticence initiale face à cet emploi, j’en tire un bilan assez positif et ça m’a aussi permis de savoir vers quoi je voulais me diriger pour la suite.

J’y ai entre autres appris que le travail hyper administratif dans les grosses boîtes de Montréal ne me rendra pas nécessairement heureuse. À court terme, je suis capable de vivre avec ça,  mais à long terme… Non,  merci!

Toutefois, ce qui m’a vraiment choquée, c’est que ce ne sont pas toutes les entreprises qui savent écouter leurs employés, même les leaders les plus dynamiques de leur domaine. Cette observation détonne de la vision que j’avais de ce domaine et du monde du travail qui l’entoure. En effet, je crois que notre génération n’a pas l’habitude de se contenter d’être un pion ou un numéro, alors pourquoi l’être dans notre vie professionnelle. 

Je suis le genre de fille qui s’est toujours dit qu’en travaillant fort, on récolte toujours le fruit de son travail. Jusqu’à maintenant, mon hypothèse était infaillible. Or, l’expérience de mes collègues, cet été, m’a prouvé le contraire et ça m’a quelque peu laissée perplexe, voire même déçue.

Pour moi, une entreprise aurait tout intérêt à favoriser l’épanouissement de ses employés dans leur travail. La question n’est pas d’augmenter démesurément les salaires de tous ses employés, mais plutôt d’écouter, de considérer et de respecter ses employées ainsi que la valeur du travail qu’ils accomplissent réellement. Je suis prête à donner la Lune, Venus ou Mars à l’employeur qui me respectera et qui croira en moi. Je crois que c’est le reflet de notre génération sur le marché du travail et c’est peut-être aussi pourquoi nous semblons être des bébés gâtés par les autres générations. Si nous n’avons pas le respect de notre employeur, nous irons voir ailleurs tôt ou tard.

Lâche, nous ne sommes certainement pas, rempli d’ambition, oui peut-être trop. Mais l’employeur qui réussira à le mettre à son avantage en ressortira certainement très gagnant et ne devrait surtout pas avoir peur de nous. Nous sommes peut-être volages dans notre vie personnelle, mais nous cherchons définitivement notre âme sœur professionnelle, car c’est en fait notre priorité! 

Donc, je me lance! Je suis officiellement à la recherche de mon âme sœur professionnelle et j’espère le trouver très bientôt parce que mon horloge biologique du travail a commencé à tourner si cela peut faire quelque sens qui soit!