C’est assez, faut que ça change,

Non, ceci n’est pas un billet à saveur politique je n’oserais pas me mouiller. Mais pourquoi ne pas m’inspirer du slogan de la précédente campagne de ce nouveau parti: Coalition Avenir Québec. Je me réserve quand même quelques mots pour dire : pas trop certaine de celui-là un peu de base… Enfin, ce n’est tout de même pas faux. Plusieurs choses doivent changer : l’état de nos routes, le service à clientèle chez Zara, la couleur des murs de l’UQAM… Et aussi le code du parfait petit foodies!

L’autre soir, je soupais dans un petit restaurant pas piqué des vers dans le Vieux-Québec et j’ai été agacé! Qui dit bon et beau restaurant dit aussi belles assiettes qui ne demandent qu’à être dévorées une fois posées sur la table! J’étais pas mal dans ce genre d’établissement là et étant moi aussi un peu foodies à mes heures je comprends que cela peut être très tentant de prendre ces chefs-d’oeuvres culinaires en photo. Mais s’il vous plait abstenez-vous! OK, dans une option moins radicale enlevez le flash Bon Dieu! Vous savez ou vous ne savez pas à ce qu’il me semble, la lumière d’un flash est diffusée un peu partout près de vous, alors vos voisins sont aveuglés momentanément lorsque vous immortalisez votre assiette. Et en plus, les plus sanglants vous le diront : c’est vraiment ringard! Au moins, lorsque la fonction flash est éteinte c’est un peu plus discret… Du style: Under cover foodies.

C’est assez, les lois non écrites des food lovers doivent être réécrites ou du moins comprises obligatoirement par les fautifs. Je ne sais pas si un lecteur aura la réponse, mais on fait quoi avec des photos de plats savamment dressés? Du scrapbook? Un album Pinterest? Un mini-guide Restos voir? Moi-même je le fais à l’occasion souvent, surtout du temps ou je possédais mon doux iPhone, mais bien sûr jamais sans le flash et une fois l’entièreté du restaurant occupé à autre chose que regarder vers ma table. Même si je suis de cette bande d’idiot à caméra, ça nous sert à quoi?

C’est assezNous sommes prêtsPour du changement dans les habitudes foodies tolérées, c’est à nous de choisir (…)