Mon article de la semaine dernière parlait du merveilleux monde professionnel pour la génération Y, lire ici.

Cette semaine, j’ai eu envie de vous raconter quelques anecdotes vécues lors de mon dur périple pour décrocher mon premier emploi professionnel. 

1. La fois où je ne méritais même pas le salaire minimum
Ces dernières semaines,  j’ai passé quelques entrevues, dont une qui m’attire particulièrement. Petite boîte sympathique de Montréal qui fait beaucoup jaser d’elle! It could be the big deal, you know!?

Première entrevue se passe bien, la deuxième aussi. Normalement, le processus serait probablement terminé.On ne parle pas d’un poste de DG. 

Je reçois donc un courriel me disant que je ne suis pas retenue pour ledit poste, mais qu’il me voit correspondre à un nouveau poste qu’il compte créer très bientôt. Il désire me rerencontrer une troisième fois pour en discuter avec moi. J’en retiens : Il me crée un poste, c’est malade!!

Un instant… C’est trop beau pour être vrai! Et en effet, la proposition qu’ils me font s’avère être la plus grosse joke de l’histoire de la vie après Rob Ford!

La proposition : Nous désirons vous engager à titre de travailleuse autonome pour la somme de 12 000$ à temps plein pour une durée de 5 mois et blablabla.

Sortons la calculette qui déterminera toutes les paires de chaussures que je ne pourrai pas m’offrir :

  1. 12 000$ moins l’impôt d’environ 30% qui te sera demandé de débourser en avril prochain= 8400$ 
  2. 8400 $ divisé en cinq mois=1680$ par mois.
  3. 1680$ par moi divisé en 4.5 semaine=373$ 
  4. divisé par 40heures/semaine=9,33$ de l’heure!
  5. NO FUCKING WAY!! 

J’ai donc poliment décliné l’offre en ne leur disant bien entendu pas tous ce que je pensais, mais je rappelle que j’ai un putain de baccalauréat en gestion. Je n’ai pas fait ça pour rien! Et que c’est vraiment me rire en pleine gueule de penser que je pourrais accepter une offre de la sorte! Ça part très mal une relation d’employé/employeur puisque l’employé sait déjà en partant qu’il ne vaut même pas le minimum aux yeux de son employeur. 

MERCI!! Mais vraiment NON-merci!

2. La fois où j’ai voulu frapper mon interviewer.
J’ai besoin d’un stage payant à tout prix sinon je devrai probablement vendre mon corps pour payer le loyer! Il y a quelques jours, j’ai voulu acheter presque rien et ma carte débit DECLINED! J’en suis rendu là, c’est Visa qui me met du pain sur la table, pi c’est du pain blanc cheap! J’obtiens une entrevue! C’est ma chance, la seule que j’ai aussi!

Je n’ai jamais été aussi prête, il n’y a personne de plus propre, compétent et travaillant que moi pour ce stage. Excellents résultats scolaires, éthique de travail irréprochable et je suis même cute! Je vais briller dans cette entrevue, je ne me suis jamais plantée dans une entrevue, mais cette fois-ci, c’est à Montréal et je suis désespérée!

L’entrevue débute, deux interviewers sont devant moi, l’une d’elles ne se présente même pas! Les ressources humaines semblent vraiment exceptionnelles dans cette boîte!! NOT! 

C’est parti, les questions s’enchainent et tournent en rond comme ce n’est pas possible. Toujours plus de précisions me sont demandées, mais à un moment donné, je ne peux t’en dire davantage sur mon pire défaut. Ils insistent toujours plus sur chaque question. On dirait presque qu’il voudrait que je change mes réponses, c’est presque insultant!

Je reste sur mes principes et je désire réellement ne plus jamais entendre parler d’eux, même si je vais devoir manger le tapis de mon appartement le restant de ma vie! Mettre quelqu’un au pied du mûr comme cela dès la première entrevue laisse peu d’espérances sur l’ouverture d’esprit et la considération des employeurs pour leurs employés. Entreprise de marde où je me magasinerai une dépression.

MERCI!! Mais vraiment NON-merci!!! 

Je pourrais continuer à vous décrire mes mésaventures encore longtemps, mais j’ai vraiment envie de vous lire sur vos déboires professionnels. Laissez-moi vos 1 ou 2 aventures plus bas si le cœur vous en dit! On pourra rire ensemble! YEAH! #maybenot