Février est supposément le mois de l’amour, du bonheur conjugal et du Nutella à même le pot pour les autres. Mais dans la vraie vie, il y a une raison pour laquelle c’est le plus court mois de l’année. C’est, en fait, le terrible mois secret de la mort. Les gens se trompent, ce n’est pas novembre, mais bien février le mois de la mort. Ils ont même décidé de l’accourcir pour nous faire croire que ça passerait plus vite.
Ainsi, durant ce mois creespy wet, nous finissons tous réfugiés dans l’aisance de notre salon à souvent attendre la fin de la mornitude hivernale. Ça nous pogne collectivement cette espèce d’isolement communautaire. Nous vivons isolé dans notre train quotidien et le métro, boulot, dodo ne devient jamais plus vrai et intense qu’en février puisqu’il faut majorer la slush à l’équation.
VIE+FÉVRIER=SLUSH+MÉTRO+SLUSH+BOULOT+SLUSH+DODO
Ce n’est pas pour rien que personne ne peut physiquement survivre au froid hivernal sans contracter le scorbut et perdre tout son dentier. C’est ainsi depuis toujours et nous restons malgré tout esclaves hivernales. Réfugiés dans notre séjour, les couleurs deviennent ternes comme notre teint et la rechute CandyCrush nous guette. On pourrait penser à se concocter un jus vert, mais janvier est terminé. On pourrait toujours en parler, mais tous mort de l’intérieur ça ne donnerait rien d’intelligent. De toute manière, Québécois que nous sommes n’irions pas très loin à la conquête d’un nouveau territoire chaleureux bien à nous. Mais que dis-je, nos chers aïeuls n’ont pas fait l’indépendance, mais c’est comme si, la Floride est à nous! Right!? Why shouldn’t we all ride our spirit animal until his dick fall off in Florida! Ça serait le fun!
Sérieusement, il y a diverses tactiques pour passer à travers ce mois de la slush. J’en mets personnellement quelques-uns en pratique au quotidien lorsque j’en sens réellement le besoin. Par exemple, je prends soin d’avoir de la Boréale Blanche dans mon frigidaire en tout temps. Simplement parce que, pour moi, ça goûte l’été. Ensuite, j’aime mettre de la crème solaire comme crème hydratante. Ainsi, lorsque je ferme les yeux et que je me park devant ma bay-window ensoleillée c’est comme si. Finalement, lorsque je suis vraiment à la déprime hivernale, je mets l’effort de faire la liste des choses qui m’agace de l’été :
- L’été, parfois ça pu, surtout le swing
- L’été, parfois c’est moite, même lorsque le mouvement est inexistant.
- L’été, parfois c’est les tunes poches à la radio de Ke$ha et Akon qui font un come-back.
- L’Été, parfois c’est le festival de la luzerne trop longtemps.
- Parfois on devrait aimer l’hiver.
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