Une bonne chose de fait,

Hier était un grand jour pour ma petite vie tranquille récemment bousculée par l’été et donc les contrats de travail incessants. J’ai effectué une tâche que toute lady shopaholic se doit de faire deux fois par année : le changement de saison de ma garde-robe. Détrompez-vous jeunes gens ce n’est pas quelque chose de facile à faire, ooohhhh non. Je suis passée par toute une gamme d’émotions et mon constat est peu réjouissant.

C’est toujours agréable de ranger les énormes pulls de laine qui encombrent mes penderies. Quand je les pliais, j’avais l’impression de dire “à la prochaine fois” au temps froid. Par contre, serrer mes vêtements d’hiver m’a infligé quelques réflexions comme: “Pourquoi je garde cette tunique, ça fait déjà 2 ans que je ne l’ai pas portée”, ” Ce chandail je ne l’ai vraiment pas assez mis, quelle honte!, “Ok, celui-là j’ai vraiment abusé…Voir que je l’ai porté aussi souvent?” Une fois tous mes vêtements 100% importables cette saison, étalés sur mon lit, je me suis dit: «merde j’ai vraiment trop de fringues». Puis je les ai pliées pour mieux les ranger et je me suis ressaisie, finalement je n’en possède pas tant que ça. Les accros qui ont un problème sont toujours dans le déni, mais ce n’est pas mon cas.

Ensuite vient le moment le plus stressant soit: sortir mes vêtements d’été entassés dans un tiroir depuis septembre dernier tiroir ou M.Wilson adore se blottirle coquin. Une fois ces articles sortis, il faut faire quelque chose d’important avant de les placer dans un espace que l’on juge trop petit pour la quantité d’items à intégrer, il faut essayer nos vêtements pour savoir s’ils nous font encore. Coup d’oeil sur mes fesses, coup d’oeil sur mes shorts, coup d’oeil fesses, coup d’oeil shorts: “ça ne rentrera pas”. Alors, je m’imprègne du même courage qu’Oliver Twist a eu pour demander “please sir, I want some more” et j’enfile la première paire j’avoue que j’en ai sélectionné une qui ne me posait pas trop de défi. Puis je les ai tous essayés, pour ne finalement en rejeter que 2 1/2 ouais, je ne suis pas prête à la laisser filer.

Par contre, la conclusion de cette activité ô combien éprouvante ne fut pas festive! En regardant tous mes vêtements éparpillés sur mon matelas, j’ai constaté que ma collection d’été n’était pas mode, que j’avais besoin d’un bon rafraîchissement. Je devrais être heureuse, vous dites-vous, magasiner j’adore ça… J’ai plutôt pris cela comme un échec, je me suis déçue…

Je vais remédiez à la situation, ne vous inquiétez pas (…)