Une habitude qui suit le courant naturel de la vie,

Les journées pluvieuses ne sont jamais les bienvenues sauf lors des périodes de grandes sécheresses qui ravagent nos récoltes et font monter le prix du maïs. Les deux derniers journées ont été empreintes de maussaderie et de cynisme n’est-ce pas Jean Charest, mais elles m’ont tout de même fait remarquer un phénomène.

Pourquoi le parapluie a-t-il un cycle de vie intermittent? Lorsqu’on est gamin et que l’on se rend à la petite école les jours de pluie, nous y allons indubitablement parapluie en main. Nos mamans ne nous laisseraient jamais nous mouiller la caboche! Les fillettes les choisissent à l’effigie de Barbie, les petits garçons arborent un super héros vraiment super. Quand est-ce qu’on devient trop COOL vieux pour se protéger de la mouillasse? Au secondaire, qui QUI apportait un parapluie, QUI prenait le risque de mouiller son casier en y entreposant son “protecteur”.

Lorsque tu vieillis, tu décides de jouer les grandes personnes et de trainer une ombrelle. Mais puisque tu ne l’as pas traînée depuis ton primaire, tu n’as pas encore l’habitude dans ton sang, alors tu l’oublies partout. Elle finit par t’encombrer, alors tu perds tes grandes résolutions et tu te mouilles la tête.

Finalement, tu te maries, tu t’achètes une maison, tu as des enfants et tu te munis d’un parapluie. Les adultes, les vrais (pas ceux qui commencent) ont toujours leur arme anti-goutte. Comme les petits enfants, les accomplis traînent un fardeauparapluie. Ensuite, ils se permettent de juger et conseiller aux “jeunes” de faire de même.

Et ainsi va le cycle du parapluie (…)