Il pleut, il pleut bergère.
L’hiver, dès que je vois trois gouttes sillonner ma fenêtre tranquillement, mon premier reflex est rapide : OÙ SONT MES SWEATPANTS ?!
L’Automne, c’est une autre paire de manche. J’ai honte de le dire, mais je cherche frénétiquement mes leggings.
J’ai toujours eu une haine assumée envers ce collant trop épais pour être mis avec une robe, et trop fin pour être considéré comme un pantalon. J’ai toujours trouvé ça très laid, et je n’ai jamais compris pourquoi certaine personne le mettais avec des gougounes et un t-shirt. Cet accoutrement vaut un beau 0 question fashion.
Et puis je ne sais pas, le froid Canadien s’est doucement mais sûrement emparé de ma petite personne, et j’ai eu le besoin urgent d’être plus confortable que jolie. Alors, j’ai cédé.
J’ai acheté mes premiers leggings à Toronto. C’est dire ! Je n’ai même pas eu les guts de les acheter dans ma propre ville… Il a fallu que je fasse 12h de bus aller-retour pour me procurer un morceau de vêtement difforme (je me permets toutefois une parenthèse complètement hors sujet pour me plaindre contre les transports nationaux canadiens. 504.43 km en 6h et demie, c’est du grand n’importe quoi ! Et créer une ligne TGV pour faciliter la vie de tout le monde, quelqu’un y a pensé? Où c’est juste trop mainstream?).
Bref, après cet achat compulsif dont j’ai eu honte pendant très longtemps, je me suis appliquée à le mettre exclusivement à la maison lorsque je n’avais plus rien à me mettre et que laundry day n’était pas avant quelques jours, ou alors quand je me sentais grosse et moche.
Le truc bizarre avec les leggings c’est qu’on ne peut pas le classer. Comme je disais avant, ce n’est ni un pantaloon ou une paire de collant. Il ne peut même pas être qualifié de yoga pants. It has a life of its own.
L’autre jour, j’ai vue une fille en porter un blanc.
Blanc.
Il est où le délir d’en porter un BLANC ? Et puis forcément elle portait un espece de croptop avec. Et cerise sur le gâteau, on voyait l’étiquette en transparence à l’arrière. C’était d’une laideur, mais d’une laideur !
Quelques jours plus tard, deux filles sont rentrées dans le bus, toutes les deux en leggings noirs. Et là, comble de la misère, je me suis rendue compte une fois de plus qu’ils étaient transparents, et que l’on pouvait voir à travers, leur culotte rose. Immonde.
Je me suis quand même calmé aujourd’hui, puisque je porte mes leggings Torontois à l’air libre, mais avec une très longue chemise ou un énorme pull. Je déteste avoir l’impression d’avoir les fesses à l’air. Hella awk.
Je ne peux mentir, c’est quand même vraiment confortable.
Mais pour ceux qui argumentent encore sur le fait que les leggings peuvent être comparés à des pantalons, je vous en pris, allez jeter un coup d’œil sur ce site :http://www.areleggingspants.com
Leave A Comment