Pour des raisons de santé, je me retrouve actuellement à l’hôpital pendant encore une semaine, c’est la raison pour laquelle vous me pardonnerez ce petit article.

Qui dit nouveau lieu, dit forcément nouvelles anecdotes fashion.

Au lieu de prendre cette expérience en mode: FML « pourquoi ça tombe TOUJOURS sur moi ?! », j’ai décidé d’ouvrir une fois mes yeux de fashion critique sur ce monde quelque peu aseptisé.

Je ne sais pas qui est le déluré qui a inventé les robes bleues et vertes que l’on nous force à mettre, mais ce mec je ne le porte vraiment pas dans mon cœur.

Déjà les couleurs sont absolument immondes. Le vert n’est certainement pas une couleur simple à porter, et encore moins lorsqu’elle devient fluorescente sous les néons de ta chambre. Le bleu est quant à lui, tellement délavé, qu’il a très bien pu servir à 17 générations de malades.

Bref, pas top.

Je vous épargne le trou inévitable au niveau du postérieur qui met en évidence vos petites culottes forcément, dans le moment de panique que créé une hospitalisation votre premier reflex n’est pas de packer des bobettes Victoria’s Secret… what a shame.

C’est déjà assez nul de se retrouver à manger de la nourriture pire que celle de l’avion. Alors, pourquoi nous forcer à mettre des vêtements difformes ?

Si ces robes sentaient au moins la bonne lessive Tide, je pense que je pourrais pardonner le fait que je ressemble 24/7 à une vieille femme sénile comme celles avec qui je partage mon couloir… Mais non, mes draps, comme mes ignobles robes sentent l’hôpital et je pense qu’ils n’ont jamais véritablement connu une marque de lessive digne de ce nom.

Pardonnez mon énervement, mais c’est si difficile d’être fashion dans un lieu si glauque…