Ce dont on s’ennuie du Québec lorsqu’on est en voyage

Il y a quelques semaines seulement, Audrey, Marie-Claire et moi étions en train de siroter des “watermelon-vodka” au  bar bord des plages du Costa-Rica, l’esprit bien en paix loin de nos soucis du quotidien…

C’est drôle de constater à quel point les perspectives changent lorsque l’on est en vacances et lorsque l’on est de retour. Là-bas, on chiale parce que le jet de la douche est lamentable et ici on serait prêtes à ne pas se laver pendant 7 jours pour revivre la quiétude d’un coucher de soleil assises dans le sable…

Parce qu’on est trois filles et que finalement on n’est jamais pleinement satisfaites, voici ce dont on s’est ennuyées le plus du Québec lorsqu’on était au Costa-Rica (partie 1) et ce dont on s’ennuie le plus du Costa-Rica depuis notre retour (partie 2). Vous vous retrouverez certainement 😉

Pour Rose : Les transports efficaces
J’avoue que j’ai hésité avant de trouver ma réponse, d’abord je me suis dit rien, puis j’ai pensé à mon copain, mais je n’ai pas envie d’être clichée. J’ai aussi pensé aux épinards (je me suis vraiment ennuyée de ma diète) et pour avoir vécu quelques péripéties avec les toilettes, je pense que mon estomac et mon oesophage se sont aussi ennuyés d’elle, je vous évite les détails, mais en gros (Tums – Imodiums – Advil – Électrolytes).

Finalement, j’ai opté pour rien de moins que la fiabilité des services de transports québécois. Je crois que c’est mon plus gros irritant du voyage. D’abord parce que ça prend six heures lorsque c’est censé en prendre trois et aussi parce que les gens OSENT te mentir. Tout au long du voyage, on a dû multiplier par deux le nombre de temps qu’on nous disait. Laissez-moi vous dire que même si l’on n’est pas des “locales”, on était pas mal plus proche de la vérité que les Ticos ! 

Nos routes sont peut-être loin d’être aussi lisses que les fesses d’un bébé, mais je sais par expérience que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs !

Enfin arrivées à destination après une longue ride de taxi de 4h30 à 240$ US, hangover sur un chemin des plus rocailleux!

Pour Audrey : Le confort de la routine
Il m’aura fallu 6 h de vol, 1 h d’escale, un autre 30 minutes de vol et trois semaines à vivre dans mes sacs Ziploc pour me rendre compte que je suis de celles qui apprécient sa petite routine! Évidemment, j’aime être en vacances et voyager, mais je n’ai rien contre le traditionnel : Auto – Boulot – Vino – Dodo! Et c’est tout aussi vrai pour les autres petits plaisirs qui accompagnent cette routine comme le confort de mon LIT, mes séries télé, mon chien adoré et mon BAIN! Ici, il n’est pas question de jets de douche douteux, d’eau froide, de séchage à l’air ambiant, parce que je me suis amené une seule serviette qui est vite devenue pleine de sable.

Ah pis j’allais oublier, je me suis vraiment ennuyée des arbres sans épines. Ben oui, gauche comme je suis, j’ai réussi à tomber sur un cactus lors d’un pipi sauvage… OK, l’alcool était en cause, mais avec les dizaines d’épines que ma poitrine et mes mains ont récoltées, je pense qu’attendre quelques instants les cuisses serrées qu’une toilette se libère aurait été une meilleure décision ! Au Québec, pas besoin de se soucier derrière quel arbre se cacher !

Un souvenir amer

Pour Marie-Claire : La qualité distinctive du nightlife montréalais
Je ne dis pas que ce n’est pas divertissant d’aller au Xème reggae night de la semaine, la seule thématique des discotecas costaricaines. Ça peut même être très drôle de sortir nos mouvements de DanceHall sans retenue, parce que le Cacique (boisson alcoolisée nationale qui sent la tequila, qui goûte la vodka, mais que les locaux affirment être du rhum ?) coule à flot. Ne pas se prendre au sérieux lorsqu’on ne connait personne, ça éveille la Shakira en toi…

Par contre, il y a aussi des éléments du nightlife latino qui te font manquer rapidos l’ambiance nocturne montréalaise. Comme les Gringos, wannabe Sean Paul, qui veulent juste que tu sois leur “mami” de la soirée… Ou la piste de danse très rudimentaire sous tes pieds : composée de terre et de roches, elle laisse vos nouveaux Converse blanc, moins blanc. Ça, c’est sans parler du choix musical assez redondant…

Disons que l’idée de commander un verre de Bourgogne dans un bar branché où l’on y joue le dernier mix de Kaytranada semble plus que parfaite quand tu te retrouves dans ce genre d’endroits là trop souvent dans la même semaine.

#hangoverviolant

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