La génétique et la sexualité !?
La génétique s’abat sur nous avant même notre naissance et nous n’avons aucun mot à dire là-dessus. Parfois, elle peut être très favorable pour certains, tandis que pour d’autres, elle est un peu plus cruelle. Dans mon cas, la génétique m’a permis d’avoir les beaux yeux bleus de mon père. Mais également sa peau merdique qui pogne facilement des coups de soleil. Ma mère, quant à elle, m’a légué sa belle chevelure épaisse. Mais aussi les antécédents d’obésité que sa famille portent depuis des générations, donc effort quadruple pour ne pas continuer dans la même lignée.
Et voilà que l’autre jour je me suis questionnée à savoir s’il y avait un lien entre notre génétique qui nous a été imposée et notre sexualité ! Aurait-on reçu, avant même notre naissance, des prédispositions quant à nos comportements sexuels ? Avouez que le questionnement est plutôt intéressant ! Rapidement, comme ça, je dirais oui. Toutefois, comme un peu pour tout le reste, les facteurs environnementaux peuvent venir influencer ces tendances. Exemple non sexuel afin d’illustrer mon hypothèse : lorsque j’ai décidé de me faire décolorer les cheveux pour passer de brune à blonde, peu importe ma génétique, qui fait en sorte que j’ai les cheveux les plus en santé au monde, après quelques mois ils ont décidé de faire compétition avec la sécheresse du Sahara ! Donc si nous transposons cela au sexe. Ça voudrait dire que quelqu’un qui aurait par exemple une prédisposition à adopter des comportements sexuels plus réservés pourrait être influencé par des gens qui rencontrent qui sont très ouverts côté sexualité. Ainsi, cette personne plus pudique pourrait devenir plus wild ! Vice et versa ! OK, OK, c’est mon hypothèse, mais si nous regardons cela d’un oeil plus scientifique…
Après quelques recherches, voici ce que j’ai trouvé. Tel qu’avancé dans mon hypothèse, les comportements sexuels ne sont pas influencés que par un seul facteur. Premièrement, les facteurs biologiques (que l’on pourrait également appeler génétiques) viennent influencer la donne. Et ce dû aux zones érogènes (parties du corps humain qui ont une grande sensibilité et qui peuvent engendrer une excitation sexuelle, exemple : la peau, le clitoris, la prostate, etc.) qui sont inscrits dans notre génétique depuis plusieurs siècles. Le rôle des hormones entre également là-dedans. L’androgène (dont la testostérone) pour l’homme et l’oestrogène pour la femme jouent un rôle clé dans l’appétit sexuel. Donc, afin d’en avoir le coeur net, une discussion s’impose avec vos géniteurs sur leurs habitudes sexuelles ! Ben quoi, c’est la façon la plus simple et rapide de savoir quels facteurs ils vous ont légué de leurs génétiques !Deuxièmement, il y a les facteurs affectifs et cognitifs qui influencent la sexualité. Des aspects plus propres à chacun, tels que les expériences personnelles. Finalement, le contexte culturel pèse lourd dans la balance. Majoritairement inconsciemment, nous agissions en fonction des images et des messages que nous envoie au quotidien la société. De là les grosses différences culturelles au niveau des comportements sexuels dits acceptables ou non selon le pays, voir même la région où nous sommes.
Donc, la sexualité serait influencée par trois facteurs : génétiques, individuels et culturels. Malgré ces résultats, les données étaient d’une pauvreté et d’une ancienneté dans les articles scientifiques que j’ai trouvés. Une thèse de doctorat sur le sujet serait très pertinente… Je vous en reparlerai d’ici là, je risque d’avoir besoin de plusieurs cobayes !
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